Les termes tels que "écologie", "changement climatique" et "gaz à effet de serre" sont désormais couramment utilisés. Nous les entendons quotidiennement à la télévision ou à la radio et pensons les comprendre. Mais est-ce réellement le cas ? Aujourd'hui, prenons quelques minutes pour nous interroger sur un autre terme complexe : l'empreinte carbone. Qu'est-ce que cela signifie et pourquoi est-il calculé ?
Chaque jour, nos actions, que ce soit lors de nos déplacements, en allumant la télévision ou en cuisinant, ont un impact sur le climat. En tant qu'individus, mais également en tant qu'entreprises produisant les biens que nous achetons, nous émettons principalement des gaz à effet de serre. Ces gaz sont présents dans l'atmosphère et piègent les rayons du soleil, maintenant ainsi la Terre à une température propice à la vie. Cependant, au cours des dernières décennies, ces gaz se sont accumulés, entraînant ce que l'on appelle l'effet de serre, responsable du réchauffement climatique.
Le réchauffement planétaire s'accélère sans cesse et pourrait dépasser les +4 degrés Celsius (par rapport au niveau de 1990) d'ici 2100 si nous ne changeons pas radicalement notre mode de vie. Mais par où commencer ? Quelles sont les activités émettant le plus de gaz à effet de serre et qu'il faudrait réduire, voire éliminer ?
C'est là qu'intervient l'empreinte carbone : un outil de mesure de l'impact des activités humaines sur les changements climatiques. Il permet de calculer la quantité de gaz à effet de serre émise lors d'une action spécifique. Le dioxyde de carbone (CO2) est le gaz à effet de serre le plus connu, émis lors de la combustion des énergies fossiles telles que le pétrole, le gaz et le charbon. Bien que le CO2 soit le plus répandu, il n'est pas le seul gaz à effet de serre produit par les activités humaines. L'empreinte carbone prend également en compte le méthane (qui a un potentiel de réchauffement 25 fois supérieur), le protoxyde d'azote (300 fois supérieur), les hydrofluorocarbures, les perfluorocarbures et l'hexafluorure de soufre. Les émissions de ces trois derniers gaz fluorés sont principalement dues à l'utilisation d'équipements de réfrigération et aux aérosols.

